Trump 2.0 montre un dédain frappant pour les normes car il accepte un jet de luxe de 400 millions de dollars du Qatar

Pendant le premier mandat du président Trump, l'idée que des intérêts et les gouvernements particuliers achetaient des repas et des salles de réservation dans ses hôtels ont déclenché des alarmes juridiques et éthiques

President Trump’s first term saw the idea that special interests and foreign governments were paying to book meals and rooms at his hotels setting off legal and ethical alarms about the potential for corruption.

Le premier mandat du président Trump a vu l'idée que des intérêts particuliers et des gouvernements étrangers payaient pour réserver des repas et des chambres dans ses hôtels déclenchant des alarmes juridiques et éthiques sur le potentiel de corruption.

But Mr. Trump’s second term is making those concerns look trivial.

Mais le deuxième mandat de M. Trump rend ces préoccupations insignifiantes.

The administration’s plan to accept a $400 million luxury jet from the Qatari royal family is only the latest example of an increasingly no-holds-barred atmosphere in Washington under Trump 2.0. Not only would the famously transactional chief executive be able to use the plane while in office, but he is also expected to transfer it to his presidential foundation once he leaves the White House.

Le plan de l'administration d'accepter un jet de luxe de 400 millions de dollars de la famille royale qatari n'est que le dernier exemple d'une atmosphère de plus en plus courcée à Washington sous Trump 2.0. Non seulement le célèbre directeur général transactionnel serait en mesure d'utiliser l'avion pendant ses fonctions, mais il devrait également le transférer à sa fondation présidentielle une fois qu'il aura quitté la Maison Blanche.

The second Trump administration is showing striking disdain for onetime norms of propriety and for traditional legal and political guardrails around public service. It is clearly emboldened, in part because of the Supreme Court’s ruling last year that granted immunity to presidents for their official actions and because of the political reality that Mr. Trump’s hold on the Republican Party means he need not fear impeachment.

La deuxième administration Trump fait preuve d'un dédain frappant pour les normes de convenance uniquement et pour les garde-corps juridiques et politiques traditionnels autour de la fonction publique. Il est clairement enhardé, en partie à cause de la décision de la Cour suprême l'année dernière qui a accordé l'immunité aux présidents pour leurs actions officielles et en raison de la réalité politique que le maintien de M. Trump sur le Parti républicain signifie qu'il n'a pas besoin de craindre la mise en accusation.

Mr. Trump’s inaugural committee raked in $239 million from wealthy business interests hoping to curry his favor or at least avoid his wrath, more than doubling the previous record, $107 million, set by his inaugural committee in 2017. There is no way to spend a quarter of a billion dollars on dinners and events, and the committee has not said what will happen to leftover funds.

Le comité inaugural de M. Trump a récolté 239 millions de dollars de riches intérêts commerciaux dans l'espoir de susciter sa faveur ou du moins d'éviter sa colère, plus que de doubler le record précédent, 107 millions de dollars, fixé par son comité inaugural en 2017. Il n'y a aucun moyen de dépenser un quart de milliard de dollars pour les dîners et les événements, et le comité n'a pas dit ce qui allait arriver à un quart de fonds.