Le PIF d'Arabie Saoudite prévoit de réduire d'un tiers les investissements à l'étranger, déclare le gouverneur

Le gouverneur du Fonds d'investissement public, Yasir Al-Rumayyan, a déclaré que le fonds souverain était davantage axé sur l'économie nationale et visait à ramener les investissements internationaux du fonds entre 18 et 20 pour cent du total, contre 30 pour cent auparavant.

Saudi Arabia’s sovereign wealth fund plans to reduce its overseas investments by about a third, its governor said on Tuesday, as the kingdom taps into its resources to fund plans to wean the economy off oil.

Le fonds souverain saoudien prévoit de réduire ses investissements à l'étranger d'environ un tiers, a déclaré mardi son gouverneur, alors que le royaume puise dans ses ressources pour financer des plans visant à sevrer l'économie du pétrole.

Speaking on a panel of business, technology and finance leaders at the Future Investment Initiative (FII) summit in Riyadh, Public Investment Fund (PIF) governor Yasir Al-Rumayyan said the sovereign wealth fund was now more focused on the domestic economy.

S'exprimant devant un panel de dirigeants du monde des affaires, de la technologie et de la finance lors du sommet de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad, le gouverneur du Fonds d'investissement public (PIF), Yasir Al-Rumayyan, a déclaré que le fonds souverain était désormais davantage axé sur l'économie nationale.

“We started PIF with 30 per cent (of its total investments) international and 70 per cent domestic. Now we are shifting. We want to bring (international investments) down to 18-20 per cent and bring up the domestic (investments),” he said.

« Nous avons lancé le PIF avec 30 pour cent (de ses investissements totaux) internationaux et 70 pour cent nationaux. Maintenant, nous changeons. Nous voulons ramener (les investissements internationaux) à 18-20 pour cent et augmenter les (investissements) nationaux », a-t-il déclaré.

Global business, technology and financial leaders have converged on the Saudi capital for the annual summit, an opportunity for attendees to forge relations with some of Saudi Arabia’s biggest companies and its $925bn sovereign wealth fund.

Les dirigeants mondiaux du monde des affaires, de la technologie et de la finance ont convergé vers la capitale saoudienne pour le sommet annuel, une opportunité pour les participants de nouer des relations avec certaines des plus grandes entreprises saoudiennes et son fonds souverain de 925 milliards de dollars.

This year, the event may also test investor appetite for Saudi Arabia’s economic transformation at a time when there are fears of widening conflict in the Middle East.

Cette année, l'événement pourrait également tester l'appétit des investisseurs pour la transformation économique de l'Arabie saoudite à un moment où l'on craint une aggravation du conflit au Moyen-Orient.

The sovereign wealth fund is the primary vehicle for Prime Minister and Crown Prince Mohammed bin Salman’s plans to steer the Saudi economy away from oil, with investments of hundreds of billions of dollars to develop new sectors and create more sustainable revenue streams.

Le fonds souverain est le principal véhicule des plans du Premier ministre et prince héritier Mohammed ben Salmane visant à éloigner l'économie saoudienne du pétrole, avec des investissements de centaines de milliards de dollars pour développer de nouveaux secteurs et créer des sources de revenus plus durables.

However, the fund has been scaling back some of its flagship “giga-projects” due to rising costs.

Cependant, le fonds a réduit certains de ses « giga-projets » phares en raison de la hausse des coûts.

Al-Rumayyan said there had been a shift in the way the fund deploys its investments towards establishing joint ventures with both international and local companies.

Al-Rumayyan a déclaré qu'il y avait eu un changement dans la manière dont le fonds déployait ses investissements vers la création de coentreprises avec des entreprises internationales et locales.

“Now we see a shift from people who want us to invest or take our money to invest from there to co-investments,” he told the conference.

« Maintenant, nous constatons une transition des gens qui veulent que nous investissions ou que nous prenions notre argent pour investir à partir de là, vers des co-investissements », a-t-il déclaré lors de la conférence.

Other high-profile speakers on the Tuesday morning panel included Stephane Bancel, CEO of Moderna, BlackRock CEO Laurence Fink, Blackstone CEO Stephen Schwarzman and Alphabet’s President and CIO Ruth Porat.

Parmi les autres intervenants de premier plan du panel de mardi matin figuraient Stéphane Bancel, PDG de Moderna, Laurence Fink, PDG de BlackRock, Stephen Schwarzman, PDG de Blackstone, et Ruth Porat, présidente et CIO d'Alphabet.

Most executives on the morning panel spoke about the potential life-changing impact of artificial intelligence. At the same time, Citadel CEO Ken Griffin said that markets expected Donald Trump to win the US election on November 5 but that the outcome remained “almost a coin toss”.

La plupart des dirigeants présents au panel du matin ont parlé de l’impact potentiel de l’intelligence artificielle sur la vie. Dans le même temps, Ken Griffin, PDG de Citadel, a déclaré que les marchés s'attendaient à ce que Donald Trump remporte les élections américaines du 5 novembre, mais que le résultat restait «presque un tirage au sort».

Blackstone Group CEO Steve Schwarzman, who has endorsed Trump, initially said he would not comment on the election before saying that Trump had a better understanding today of how the presidency works than in 2016.

Le PDG du groupe Blackstone, Steve Schwarzman, qui a soutenu Trump, a initialement déclaré qu'il ne ferait aucun commentaire sur l'élection avant de dire que Trump comprenait mieux aujourd'hui le fonctionnement de la présidence qu'en 2016.

While the first panel made no mention of wars in the region, it was followed by a speech by economist Jeffrey Sachs of Columbia University that was critical of the US and Israel.

Bien que le premier panel n’ait fait aucune mention des guerres dans la région, il a été suivi d’un discours de l’économiste Jeffrey Sachs de l’Université de Columbia, critique à l’égard des États-Unis et d’Israël.

“We don’t need artificial intelligence in war; we need human intelligence to stop the wars,” he said to applause. “We don’t need more smart weapons; we need negotiations.”

« Nous n'avons pas besoin d'intelligence artificielle en temps de guerre ; nous avons besoin de l’intelligence humaine pour arrêter les guerres », a-t-il déclaré sous les applaudissements. « Nous n'avons pas besoin d'armes plus intelligentes ; nous avons besoin de négociations.

Sachs said Israel and the US were blocking the establishment of an independent Palestinian state.

Sachs a déclaré qu’Israël et les États-Unis bloquaient la création d’un État palestinien indépendant.

“Until there is (a Palestinian state), there is going to be no peace in the region,” he said, speaking of wars in Gaza and Lebanon and concerns there may be a wider regional conflict.

« Tant qu’il n’y aura pas (un État palestinien), il n’y aura pas de paix dans la région », a-t-il déclaré, parlant des guerres à Gaza et au Liban et des craintes d’un conflit régional plus large.

Read: Saudi Arabia’s wealth fund PIF swings to $36.8bn profit in 2023

Lire : Le fonds patrimonial saoudien PIF atteint un bénéfice de 36,8 milliards de dollars en 2023